
L’écologie a trouvé son terrain de jeu. Depuis juin 2018, le stade d’Amsterdam s’est doté du plus grand et du plus ingénieux système de stockage énergétique européen. Une prouesse technologique au service de notre futur. Les 4 200 panneaux solaires installés sur le toit de la Johan Cruijff ArenA stockent pour mieux restituer la puissance solaire. Dans l’enceinte même du stade, ce système regroupe 148 batteries lithium de Nissan LEAF, accessoirement la voiture électrique la plus vendue en Europe en 2018. 85 sont des batteries neuves, 63 des batteries… usagées. Cela représente une capacité de stockage de 3 mégawatts et une capacité de production de 2,8 mégawatts-heure. Le stade dispose ainsi d’une quantité d’électricité considérable. En fait, bien plus qu’il n’en a besoin et vend l’énergie disponible des batteries. Le réseau électrique public profite donc de cette innovation. Plusieurs milliers de foyers peuvent ainsi être alimentés. Ce projet a de multiples intérêts. Il crée une économie circulaire en recyclant des batteries de voitures électriques, permet une pleine autonomie lors des pics de consommation, matches ou concerts, et assure l’électricité de secours, obligatoire dans les stades européens (une obligation inscrite dans le cahier des charges de l’UEFA). Autre avantage : il limite l’utilisation des groupes électrogènes diesel si peu compatibles avec ce projet écologique.
Les spectateurs sont aussi acteurs de ce programme. Sur le parking du stade, il existe une quinzaine de bornes permettant de recharger leur voiture grâce à l’énergie stockée. Et s’ils le souhaitent, contre rémunération, ils peuvent également décharger leur véhicule afin d’alimenter le système de stockage. Évidemment, ils ont la garantie de retrouver leur voiture avec une charge pleine à la fin du match, à l’issue de matches post-Covid devenus ainsi plus verts.
Dans cette logique de durabilité, le magasin Decathlon situé au sein de l’ArenA, comme les deux autres ancrés à Amsterdam, proscrit toutes ses bouteilles d’eau en plastique. L’idée est venue d’un chiffre. Chaque année, 35 000 bouteilles sont repêchées dans les canaux de la ville. Or 35 000, c’est exactement le même nombre de bouteilles vendues par Decathlon Amsterdam sur l’année ! « Nous ne sommes pas la solution mais nous pouvons arrêter de faire partie du problème » souligne Rob Davies, leader de Decathlon Amsterdam, qui entend aller plus loin, en résonance “électrique” avec l’ArenA. A terme, 100 % des livraisons Decathlon devront se faire en véhicule électrique « pour ne plus faire partie des pollueurs à l’intérieur de la ville » insiste Rob

Un engagement éco-responsable qu’il aimerait concrétiser avant la fin de l’année. C’est déjà demain..
Juillet 2020
Los Angeles, CA
Le Parkour amorce
un grand saut vers les JONairobi
Alfred, livreur, freelancer
et grand rouleur